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Musique: Azymuth pour la première fois au Maroc

Musique: Azymuth pour la première fois au Maroc

Par Karim Agoumi | Edition N°:5623 Le 28/10/2019 | Partager

Le légendaire trio de jazz-funk brésilien se produira le 9 novembre au Studio des arts vivants
Club Morocco, Jazz Carnival, Montréal… Il interprétera en live ses plus grands sons

Le mythique trio brésilien Azymuth se produira pour la première fois au Maroc le 9 novembre prochain. Le groupe, qui fusionne jazz-funk et samba, réinterprétera sur scène ses plus grands hits (Ph. AL)

Amateurs de jazz rythmé et mélomanes n’ont qu’à bien se tenir! Le trio brésilien légendaire Azymuth débarque d’ici quelques jours au Maroc. Une première pour ce groupe historique, qui reprendra ses plus grands succès pour le plus grand plaisir de ses fans.

Actuellement en tournée européenne, le trio se produira le 9 novembre prochain sur la scène du Studio des arts vivants à Casablanca. Mêlant à la fois le jazz-funk à la samba à travers un son novateur pour l’époque et baptisé «samba doido» – littéralement la folle samba –  le groupe a enregistré au cours des cinq dernières décennies près d’une trentaine d’albums.

Pendant près de deux heures, le persussionniste Ivan Conti et le bassiste Alex Malheiros, accompagnés par Lincoln Continentino au piano, reprendront avec ferveur et vitalité leurs plus grands hits des années 70. Des airs festifs et enjoués de Jazz Carnival à la lente balade Montréal, en passant par l’intimiste Dear Limmertz ou encore à l’instrumental Club Morocco, il y en aura pour tous les goûts! Et pour les connaisseurs, le trio interprétera également des démos inédites et électriques enregistrées en studio à Rio de Janeiro entre 1972 et 1975.

Un concert organisé par le café disquaire People’Choice Records, récemment créé à Casablanca. Un ambitieux collectif de jeunes amateurs de musique qui projette, outre la vente de vinyles, de convaincre des groupes légendaires de se produire sous nos cieux.

«A travers des performances comme celle d’Azymuth, nous souhaitons offrir aux Marocains un programme musical de qualité qui contribuera à développer leur background culturel», confie ainsi le fondateur Mehdi El Idrissi. «Un premier rendez-vous qui ne sera pas le dernier, puisque nous prévoyons d’inviter par la suite le célèbre groupe britannique de jazz UK Kokoroko», renchérit le responsable.

Côté prix, il faudra compter entre 350 et 500 DH  pour venir applaudir et bouger au son du trio brésilien. Un tarif accessible, défini avant tout dans l’optique de démocratiser la culture musicale internationale auprès des Marocains.

Pour la petite histoire, Lincoln Continentino remplace depuis 2012 le claviériste José Roberto Bertrami, décédé la même année. Mais cela n’a pas empêché le dernier album du groupe, sorti en 2016 et intitulé Fênix, de connaître un succès mondial.

Karim AGOUMI

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