Les fêtes, festivals et Moussems sont d’une grande importance au Maroc, on célèbre à travers la diversité des richesses locales, des arts et traditions populaires ou en rendant hommage à un saint homme. Ces manifestations sont exprimées par des danses, fantasias et des chants dans une monture de costumes traditionnels.
Les Moussems :
Moussem Moulay Idriss : (Fès / Septembre)
En l’hommage à la ville de Fès et son saint homme Moulay Idriss. Tisserands, Marchands, tanneurs, dinandiers, forgerons, cordonniers, offrent des taureaux comme sacrifices, des bougies colorées et décorées pour l’illumination du sanctuaire qui commence dés le matin jusqu’au coucher du soleil.
Moussem Moulay Idriss Zarhoun : (Meknès)
Méknes doit son nom de « Versailles marocains », qui abrite le mausolée du fondateur de la dynastie arabe du Maroc « les Idrissides ». Chaque vers la fin de l’été la ville rend hommage à leur saint par des offrandes et des sacrifices dans un climat de chants et de musiques reproduit par des groupes folkloriques de Aissaouas, Hmadcha, et Hal Touat.
Moussem Moulay Abdellah : (El Jadida / Août)
Le Moussem de Moulay Abdellah célébré depuis des centaines d’années à la mémoire du saint Moulay Abdellah Amghar ; constitue un rendez-vous annuel des tribus de Doukkala et compte parmi les plus importantes manifestations du genre à l’échelon national.
Moussem des Fiançailles : (Imilchil / Septembre)
Petit village du Haut Atlas au nord-ouest d’Errachidia ou les jeunes couples de la région se marient annuellement pendant le moussem. Cette tradition est due à une saga amoureuse entre deux jeunes berbères Issli et Tisslit de différentes tribus en guerre. On y trouve aussi deux grands lacs dans le village aux noms des deux fiancées.
Région pour se rassembler sous les tentes pendant une durée de trois jours avec leurs troupeaux, les chevaux et leurs dromadaires. Mais, c’est une occasion pour les filles de montrer leurs beautés et de porter les beaux bijoux et danser de longues heures.
Moussem de Guelmim : (Asrir / juin)
Cette à caractère plutôt commercial, marque le rassemblement d’un nombre inconsidérable de dromadaires. Le Moussem coonaît un franc succès de tous les visiteurs quant aux somptueuses festivités qui l’accompagnent et plus particulièrement la danse de la « Guedra » que vous pouvez admirer paisiblement à partir de votre tente autour d’un succulent méchoui.
Moussem de Tan Tan : ( fin mai / début juin)
éen plein Sahara, se déploie chaque année un immense rassemblement de toutes les tribus mitoyennes à l’occasion du Moussem Sidi Mohamed Maa El Aynine qui couvre à la fois un caractère religieux et commercial.
Moussem des Roses : (mi-mai)
Moussem des Roses (Kelaa des M’Gouna) : Au cours de cette journée, et dans un des plus féeriques, se déroulent des manifestations diverses parmi lesquelles on trouve : folklore, expositions artisanales, une pléiade de chars fleuris formant ainsi un petit paradis roulant, élection de « Miss Roses » suivi d’une agréable randonnée à dos de chameaux, et pour clore en beauté : une extraordinaire excursion dans la vallée des roses.
Moussem des cerises : (Sefrou / juin)
moussem des Cerises : Trois journées de fête, de koie et d’allegresse, où de nombreuses compétitions sportives, une fantasia, une retraite aux flambeaux et des attractions foraines ont lieu, le tout suivi de l’élection de « Miss Cerisette » bien sûr après avoir assisté au défilé de son cortège.
Moussem des Dattes : (Erfoud / Octobre)
Moussem des Dattes : Erfoud, ville de fondation coloniale, a gardé les arcades crépies de roses et des alignements de tamaris; son attrait réside dans sa situation au bord de l’oued Ziz, en plein cœur de Tafilalet. dans sa région, où poussent près d’un million de palmiers, se déroule annuellement cette magnifique fête. Cependant, tous les habitants de la région procèdent en familles ou entre amis à la récolte des dattes, par laquelle on acquière une gamme de production très étendue, notamment : Bouzekri, Boufegous, Majhoul, Bouslikhan et autres.
LES FESTIVALS
Festival de culture Asilah (août)
un moment de brassage culturel : Le festival culturel d’Asilah a lieu dans cette localité du nord du Maroc, et réunit chaque année un grand nombre de penseurs, chercheurs académiciens et artistes-peintres de divers pays.
Festival des Musiques populaires d’Agadir (juillet)
c’est la ville d’Agadir qui abrite ce festival des musiques populaires et nomades. Un rendez-vous authentique qui met en valeur les musiques et les traditions chansonnières du Maroc profond, et pluriel : Ahwash des villages de montagne, Rway’s (musiciens poètes itinérants du Souss et de l’Atlas), Lâabate (chanteuses) de Taroudant, Ganga (Gnaoua berbérophones des campagnes), musiciens nomades et griots du Sud du Maroc. Cette culture si riche mêle musique, poésie, faits de société et spiritualité. Pour mieux l’apprécier, des conférences ainsi que des projections de films éclairent les thèmes développés dans le festival. Et pour les plus jeunes, des ateliers d’initiation aux arts des spectacles. Au carrefour de toutes ces influences, Agadir s’impose comme l’hôte naturel des réjouissances. Le «Village du Festival» est le lieu de convergence de toutes les manifestations. Doté d’un campement nomade au bord de l’océan, faisant face à une grande scène et bordé aux alentours de tentes caïdales, le «Village du Festival» est le théâtre de concerts et de spectacles uniques. Cinq scènes dont un théâtre de plein air à l’ancienne sont dédiées aux festivités modernes ou traditionnelles.
Festival des Arts Populaires de Marrakech : (juin)
Chaque année au mois de juin, la ville de Marrakech vibre au rythme de son Festival folklorique, qui se passe dans le cadre impérial du Palais El Badii, ce somptueux palais dont l’immense cour est recouverte de tapis et de décors traditionnels aux mille et une facettes, est prêt pour accueillir musiciens, chanteurs, danseurs, tous issus du monde de l’art et de la tradition populaire au Maroc; sans oublier les milliers de spectateurs venus de partout savourer ces grands moments. On y trouve un panache réunissant, et les danses rituelles de l’Atlas, et celles d’origine saharienne comme la « Dekkah » et la « Guedra », ou encore « les danses rituelles des Gnaouas, cérémonies mystiques héritières des cultes animistes de l’Afrique noire.
Festival de Musique Gnaoua d’Essaouira : (Juin)
Cet événement a pour objet de rassembler les meilleures formations de la Musique Gnaouie, ainsi ainsi qu’une multitude de groupes de Jazz américains et européens. Ce spectacle a vu le jour pour la première fois en 1960, ce fut une telle révélation que, tout de suite, ce festival prit place parmi les grands »Shows » de classe mondiale.
Festival des Musiques Sacrées du Monde de Fès (mai / juin)
Fès, capitale spirituelle du pays, devient le lieu, chaque année, de rassemblement et de convergence qui se côtoient dans le monde, sans se connaître. Placé sous le thème de la mondialisation, cet événement né en 1994, a d’ores et déjà acquis une aura internationale.
Festival de Jazz des Oudayas ( Rabat-octobre)
Reflétant ainsi parfaitement les ambitions du partenariat euro-méditerranéen évoque lors de la conférence de Barcelone en 1995, cet évènement aura eu lieu l’année suivante et aurait été imposé comme un haut lieu de rencontres, d’échanges et d’expressions, ayant comme principal objet le développement de ce que l’on appelle aujourd’hui le Jazz européen, tout en permettant à l’occasion, l’ouverture de la scène aux jazzmen marocains dont la musique syncopée est profondément ancrée dans les traditions millénaires du Maghreb.
Festival International du Film de Marrakech (septembre)
Né en 2000, Cet événement solennel permet, au delà de son impact substantiel sur les plans économique et touristique, la création non seulement d’une plate-forme de rencontres, d’échanges et de dialogue mais également une promesse de collaboration entre ceux qui font et aiment le 7ème art. Le festival est organisé par la Fondation du festival international du film de Marrakech et présidé par SAR le Prince Moulay Rachid.